mardi 29 janvier 2008

semaine à GOMPONSOM et rencontre de LTGA



j'ai expliqué à hamidou que je devais partir vers Yako pour rencontrer des francais qui étaient dans un village et que pour cela je devais aller à OUaga pour prendre un car jusqu'à Yako. A ce moment là j'apprends qu'il va lui aussi à yako par le plus grand des hazard.
En réalité je ne savais pas pourquoi ni où exactement il allait. Je me suis dit que je verrais bien sur place comment je me débrouillerai pour rejoindre Boulma le village où se trouve Hélène et Jean de Libère ton génie pour l'Afrique (une association à Lambesc).
Donc me voici partie pour Ouaga lundi, 60km en moto. On arrive en ville dans l'organisme Diobass qui s'occupe de la recherche dans le milieu de l'agriculture.Là un car nous attendait.On embarque avec les 30 autres personnes qui étaient déja sur place. voyant la route défiler je me suis quand même demandée si on allait bien au bon endroit.

Finalement la destination finale était un petit village à 10km de Yako qui s'appelle Gomponsom. je découvre un site où tout était prévu pour héberger 80 personnes et où l'organisation était sans faille. La nourriture était déja prête, ils ne nous restait plus qu'à nous mettre à table enfin sur un banc.
Tout le monde s'installe dans les locaux sauf moi à qui on a réservé une pièce séparée. Je suis un peu gênée par cela car je n'étais pas prévue normalement et finalement je me retrouve mieux logée que tout le monde.
Au milieu de cette foule un autre blanc, Hugues qui est belge fait parti des organisateurs. Il vient au burkina depuis 20 ans et a l'âme d'un burkinabé avec ses habitudes.
Durant 3 jours je participe à cet Atelier gigantesque, qui a été mis en place pour que les paysans réfléchissent sur la décentralisation et l'amélioration de ce qui existe avec les moyens qu'ils ont sur place , dans leurs villages.
C'est très intéressant comme manière de travailler. cela me permet de découvrir comment ici on peut s'aider et surtout comment partager les savoirs entre groupements. Tous les jours nous sommes amenés à changer de village le temps de la journée. A chaque fois il faut charger les cars et amener la nourriture sur place.
Au bout de 3 jours j'organise mon voyage pour Boulma. J'essaye de faire en sorte que ça dérange le moins possible l'organisation de l'atelier.le départ se fait à 19h, après que les organisateurs se soient assurés que j'ai le ventre plein. voyage de nuit en moto dans la brousse, je me suis demandée si j'allais arriver!
En rencontrant hélène et jean je retrouve un peu de notre culture occidentale et j'avoue que ça fait du bien, de retrouver des repères qui n'existent plus ici. j'ai partagé une journée avec eux en parcourant le canton de long en large pour visiter les écoles, et rencontrer Jean Sawadogo, un ami du couple francais qui est enseignant dans un village.
c'est mon premier voyage à bord d'une voiture!!
Après cette semaine riche en émotion, je retrouve l'atelier pour repartir le samedi pour OUaga et reprendre ensuite la moto jusqu'à Tanlili. j'étais morte de fatigue et j'ai apprécié mon lit et mon petit chez moi après une semaine d'aventure.

les enfants


je ne peux pas ne pas parler des enfants! ils sont présents partout.
Après un petit temps d'adaptation, ils ont pris l'habitude de ma présence et surtout de ma couleur. le matin ils viennent me dire bonjour avant d'aller à l'école et ils organisent des match de foot uniquement pour ma petite personne à partir de 17h devant "ma grande case". c'est en quelque sorte ma télé ambulante.
ils adorent quand je leur raconte comment on vit en france, s'il fait chaud ou froid, s'il y a des animaux, des montagnes.... Et pour ça les livres sont le moyen idéal pour échanger. les images parlent mieux que tout ce que je peux raconter.
De plus c'est un moyen pour eux de parler français en dehors de l'école. ils voient que le français ne sert pas forcement qu'aux devoirs (bien que je me pose beaucoup de questions sur l'éducation au Burkina et s'il est nécessaire d'étudier le français si tôt .)

le village

On m'avait toujours parlé des coutumes très présentes en Afrique mais je crois qu'il faut le voir pour le croire.
Déja l'accueil au milieu des vieux et des chefs.
Dans les jours qui ont suivi mon arrivée, j'ai fait le tour du chef de canton, du prefet, du maire, de chef d'autres villages. Celui qui ose dire qu'il ne sait pas qu'une blanche loge à tanlili c'est qu'il ne sort plus depuis longtemps.
Je suis impressionnée par le travail des femmes, elles ne s'arrêtent pas une minute, elles doivent aller au forage, faire à manger, s'occuper des enfants, etc.. j'ai du mal à communiquer avec elles, car elles ne parlent pas francais et avec mes 10 mots en mooré c'est compliqué. Elles aiment rire et bien que leurs vies soient difficiles, elles ne cessent de rire.
Il y a une chose qui me fait sourire c'est le soucis du bien être du blanc. un blanc ne peut jamais etre seul, il faut qu'il soit toujours accompagné. je suis traitée comme une personne très importante et si il y a une réunion je suis toujours avec "l'élite". ca me gênait au début puis j'ai pris l'habitude. tout le monde fait attention à ta santé, à ce que tu manges, à ce que tu bois, à ce que tu fais.
je me demande s'ils se souviennent de la colonisation, c'est comme si tout ça avait disparu.

L'école



Cela fait longtemps que je n'ai pas alimenté ce blog, il faut dire qu'ici la connection est limitée et internet est quelque chose de rare.
donc je vais essayer de réunir toutes mes impressions de ces dernieres semaines ce qui n'est pas chose facile.
j'ai passé quelques jours dans l'école primaire de Tanlili qui compte 305 éleves environ. j'ai été accueillie par le directeur Clément Ramdé qui est quelqu'un de très dynamique et qui fait beaucoup de chose pour son école. j'ai profité de ces quelques jours pour assister aux cours et échanger avec les élèves sur nos différentes manières de vivre.
Ils sont environ 60 par classe, assis par 5 sur des bancs pour 2. ils sont extremement sages, attentifs et participent beaucoup. cela m'a touchée de voir cette envie d'apprendre. S'ils sont à l'école c'est que leurs parents ont dû payer et ils savent qu'ils n'ont pas tous cette chance.
les enseignants et les élèves évoluent dans des locaux où il manque le confort minimum. il n'y a pas de livre et aucun support pour appuyer le cours. Alors quand j'ai amené le globe terrestre c'était quelque chose de nouveau. déja ils ont appris que la terre ressemble à ca. mais c'est tellement loin de leur vie de tous les jours qu'ils regardent ça sans vraiment réaliser.
Dans la classe de CP1 qui se trouve à l'extérieur de l'école dans un local prêté pour l'UNGVT, il n'y a plus de porte car elle a été volée et la lumière a du mal à pénétrer.
je me retrouve dans ces moments là, seule avec les maitresses et ce sont des moments importants en échanges car on peut parler plus librement. C'est difficile, elles doivent préparer les cours le soir, s'occuper des enfants et faire à manger pour certaines.
Au cours de cette semaine j'ai rencontré Olivia et Souarel(4 et 2 ans) les enfants des maitresses. Au début ils étaient intrigués, olivia venait me toucher et demander à sa mère pourquoi moi j'étais blanche et si elle, elle deviendrait un jour blanche comme moi. Et puis après ils m'ont adoptée, je partais avec eux à l'école. En général Souarel s'endormait sur mes genoux au bout de 30 minutes.
C'est pas facile d'enseigner dans ces conditions mais je trouve qu'ils s'en sortent déja bien pour le peu qu'ils ont.
Une des maitresses m'a raconté son histoire. son père était enseignant et il a pris sa retraite il y a pas longtemps. ils ont alors tiré au sort dans la famille pour savoir qui allait prendre la relève et c'est tombé sur elle. Elle a du quitter son boulot dans l'administration à Ouaga, tout laisser pour partir en brousse seule sans son mari qui est resté en ville pour travailler.

jeudi 17 janvier 2008

Après une première nuit au village je suis conviée à une réunion. je ne savais pas vraiment de quoi il s'agissait.
Pendant une demi heure des hommes arrivent de tout le village et se rassemblent autour de moi.

la réunion commence (en mooré) et le secrétaire général de l'union, Kalifa, me traduit des passages. je comprends qu'autour de moi se trouve le chef du village, le chef d'une petite partie du village, les vieux du village et enfin les membres de L'UNGVT. Hamidou le président de l'union explique pourquoi je suis venue à Tanlili, ils parlent beaucoup et je ne comprends rien. On m'explique qu'il me remercie de ma venue, qu'il me souhaitent la santé et que Dieu soit avec moi tout au long de ce voyage.
ils viennent à tour de rôle me serrer la main. je n'étais pas à l'aise. Tant de remerciements et de formalités alors que ça devrait être moi qui devrait les remercier de tout.
Ces deux premiers jour ont été très durs mentalement. tout mes repères avaient disparu et le fait de ne voir que des hommes ne m'arrangeait pas.
Après la réunion j'ai rencontré un groupe de femme et l'une m'a demandé naturellement si j'étais mariée. j'ai répondu "non" alors que je savais que je devais dire oui. Elle m'a répondu qu'il fallait alors que j'épouse l'un de ses fils. l'un de ses fils était l'un de mes guides pour l'aprem au marché. et j'ai senti ses yeux posaient sur moi pendant toute l'après midi.
A 6h il fait nuit et c'est l'heure ou je me retrouve en tête avec Hamidou.

départ pour tanlili

je suis partie de tanlili samedi dernier. En partant j'ai eu un petit pincement au coeur. j'ai été tellement bien accueillie chez Abdoulaye et Aline que je m'y sentais chez moi, et comme j'ai la particularité de ressentir les choses multiplié par 10 je n'ai pas pu ouvrir la bouche durant tout le trajet.
je n'ai pas eu de reel choc en arrivant à Ouaga. Tout était nouveau mais je prenais et je retenais tout ce que je voyais. j'aimerais que certains soient la pour voir tout ca. la vie n'est pas facile mais tout le monde suit la voie qui lui appartient. c'est un pays merveilleux.
Après 1h de route me voici à Tanlili (village de 2000 habitants). Dans la voiture je me demandais si je n'étais pas allée trop vite. Et là le choc, je me suis dis "qu'est ce qui m'a pris je me suis prise pour plus forte que je ne suis!. j'ai ressenti ce que j'ai ressenti en Irelande et en Allemagne mais c'était d'une telle intensité. je débarquais sur une autre planète. je ne savais plus ce que je faisais là.
j'ai hésité à demander à Yacouba s'il pouvait me ramener à Ouaga. Et puis je me suis rappelée que cette sensation de l'inconnu diminue jusqu'à disparaitre au fil des jours. j'ai laissé défiler le reste de la journée.
je suis reçue comme une hote de marque. un cuisinier est la pour me préparer les repas et l'eau pour la douche.
j'évolue dans un monde uniquement masculin. Très peu de personne parle français, il faut que je me mette rapidement au Mooré (langue de cette partie du burkina).
j'avais besoin de me retrouver avec moi meme et de m'évader. j'ai voulu un voyage en solitaire et à ce moment là j'ai vraiment senti la solitude.
je dois signaler que je suis très bien installée; je dors sur un lit avec moustiquaire et j'ai mon petit coin perso.
Moi qui voulais une immersion en brousse j'étais contente d'avoir un minimum de confort!!!

vendredi 11 janvier 2008

Premier jour à Ouagadougou


c'est le moment où je découvre tout.
tout est nouveau! et à partir de maintenant c'est ma vision personnelle du Burkina.je ne détiens aucune vérité.
j'ai donc passé ma première nuit à Ouaga. je me suis retrouvée toute seule dans mon lit après une journée pleine de rencontres. le nuit s'est très bien passée et je suis très bien installée chez Abdoulaye et sa femme Aline. Ils ont 2 enfant trezzy qui a 3 ans et papou qui a 7 ans.
le petit déjeuné m'a rappelé la France avec du café, de la baguette et de la pate à tartiner.
A 9h les deux petits frères d'aline, théo et dominique sont arrivés prêt à me faire découvrir Ouaga. je suis partie à dos de mobylette avec théo et là j'avais les yeux grands ouverts. lors de mon passage les enfants me faisaient des signes de la main et tout le monde se retournait. Ainsi donc j'ai parcouru la ville de long en large et respiré les paus d'échapements. Il y a un nombre impressionnant de mobylettes et aussi beaucoup de vélos. Au feu rouge on peut discuter (vu que personne n'a de casque sauf moi). dès que le feu passe au vert c'est la que le slalom entre tous les occupants de la route commence. Il faut passer entre un vélo, une moylette et un ane tirant une remorque pleine. je n'ai pas vu d'autre blanc en mobylette. on a fait une pause dans la famille de théo, ce qui m'a permis de découvrir la famille ou plutôt les famille et leur organisation avec les oncles, les différentes femmes et beaucoup d'enfants.
De retour à la maison je me suis un peu reposer parce que 2h de mobylette ca fait mal aux fesses. j'observais la vie. les enfants du quartier jouant avec les pigeons, un disque ou du sable.Passant de maison en maison. ils vont et viennent.
après une bonne pause, je suis partie faire un tour du quartier avec dominique et théo. il faut que je signale que je ne me trouve pas en pleine ville mais plutôt en banlieue. quand je passe tout le monde m'observe. je me sens si blanche. j'ai découvert les cabarets c'est l'endroit où les burkinabés favriquent le dolo, bière locale et où on peut s'asseoir pour en prendre. donc j'ai gouté assise aux milieux de burkinabés qui se retrouvent là. Les plus agés me parlent tout de suite, dominique est la pour me traduire. dès que je peux j'essaye de dire 1 mot en moré et ils apprécient beaucoup. j'essaye une petite blague que dominique traduit et là tout le monde rit. j'aime cette simplicité du contact et de l'accueil.
comme me l'ont expliqué aline et abdoulaye l'étranger est accueilli comme chez lui et tant qu'il n'est pas à l'aise ils ne se sentent eux aussi pas à l'aise.
le soir j'ai mangé avec les mains pour commencer le plus tot possible.
pendant cette journée j'ai découvert la différence de sensation de chaud. j'étais en tee-shirt toute la journée alors que tout le monde avait un pull. j'avais chaud alors que les autres avaient froid.

jeudi 10 janvier 2008

direction ouaga

ca y est, c'est fait je suis sur le sol Burkinabé.
je suis partie à 14h de Marseille pour partir en direction d'Alger. Dans la salle d'attente on se sentait déja en Afrique.Après un voyage au dessus des nuages je débarque à Alger pour un transit de 4h.
le transit etant toujours un bon moyen pour discuter avec tout le monde j'ai commencé à aborder la personne a ma droite puis au fil des heures tout le monde se connaissait.
chacun avait ses raisons de voyager, soit pour le tourisme, pour un retour chez soi, pour un but humanitaire ou encore pour rendre visite à la famille.
Après des bonnes heures d'attentes, des bonne discussions et beaucoup de rire, nous voici appelé à embarquer pour Ouaga...... à 20h30.
le voyage s'est très bien passé mais je commencais à sentir la fatigue.
Lors de l'arrivée à Ouaga (que j'attendais tant) abdoulaye m'attendait. on a pris rapidement mes bagages et la JE SUIS SORTIE et j'ai découvert Ouaga.
je ne sais pas comment l'expliquer mais j'attendais tellement ca que j'ai été submergé par l'émotion..........
on a traversé toute la capitale jusqu'au nord pour aller chez abdoulaye.

lundi 7 janvier 2008

Ventabren avec le Burkina


A mon plus grand étonnement le voyage que je m'apprete à entreprendre a fait parler de lui à Ventabren (village où j'habite depuis toujours). Je l'avoue je ne suis pas une ventabrenaise dans l'âme mais cela est peut-être sur le point de changer. Je ne suis jamais allée à la cave aux jeunes,je n'ai jamais trainé dans ventabren et aujourd'hui je ne connais plus grand monde, tout le monde s'est dispersé et est parti faire ses études ailleurs. Et puis j'ai du mal avec le "m'as tu vu " qui est très présent.


Grace à une rencontre il y a quelques semaines avec une personne travaillant à l'école primaire j'ai pris connaissance d'un projet qui me semblait très interessant et j'ai appris que quelqu'un sur ventabren cherchait à trouver un village en Afrique pour permettre aux habitants et plus particulierement aux enfants de l'école de participer au développement d'un village et de découvrir une nouvelle face du monde avec leurs traditions, coutumes, façons de vivre etc....


Et puis les fêtes sont arrivées et j'ai laissé les choses avancer toutes seules.


En redescendant de Grenoble j'ai pris contact avec Alain qui a déja beaucoup avancé dans sa reflexion. J'ai pu lui expliquer comment je partais et qui j'allais rencontrer sur place.


Ce qui me plait vraiment dans ce projet c'est l'action avec les enfants, pour leur donner une ouverture sur le monde qui manque profondement à Ventabren. Il n'y a rien de mieux, à mon avis, que de parler de choses concretes qui se passent dans un autre pays et avec qui on peut échanger.


A deux jours du départ, je pars donc avec ce projet dans un coin de ma tête pour voir si cela est possible dans un village au Burkina.


dimanche 6 janvier 2008

petite explication sur l'UNGVT

Hamidou Ouédraogo est à l'origine de ce groupement de villageois. J'ai découvert son histoire à travers le magazine Géo. Après avoir travaillé en Cote d'Ivoire dans le bois où il a découvert l'esprit coopératif, la solidarité des villageois, l'organisation commune face à la pauvreté, il a décidé de revenir dans son village d'origine. Il réunit une dizaine de villageois pour leur proposer de s'unir afin de se nourrir et d'atteindre l'autosuffisance alimentaire. Dès 1978 ces hommes vont travailler collectivement dans les champs des autres en échange d'une part de sorgho pour chaque jour de travail. c'est comme cela que la production a augmenté et les terres inexploitées sont mises en valeur.
Le groupe est baptisé Songtaaba ("aidons nous les uns les autres" en mooré).
Par la suite une banque de céréales est créée et permet au plus démunis d'emprunter de quoi survivre en cas de pénurie et de rembourser avec interet après les récoltes.
Vingt-deux villages et plus de trois milles membres cotisent auourd'hui. l'union des villageois a engagé un programme de protection de l'environnement et de reforestation qui a obtenu un prix en 2003 ( le prix slow food pour la défence de la biodiversité, du patrimoine alimentaire et culturel).

Les villages sont donc en grande partie tournés vers leurs cultures où ils ont appliqué des techniques anciennes comme les diguettes et le zaï pour retenir l'eau dans les champs. Mais on retrouve aussi dans l'ungvt des cooperatives de femmes qui ont décidé de se réunir pour la couture, le teinturerie et surtout pour la fabrication de beurre de karité. Une fois par semaine elles vont vendre les excedents de la production familiale à Zitenga (un autre village). cela permet un début d'autonomie financière.
et enfin on trouve une école où je vais passer une bonne partie de mon temps.

Donc pour résumé, mon action là bas va se développer autour de l'école et de la coopérative de femmes. Mais rien n'est figé et cela risque de changer une fois sur place.
J'espère que cet article vous a permis de mieux comprendre le contexte dans lequel je serais.

 
A 20 ans j'ai décidé de partir voir ce qui se passe sur un autre continent. ce blog me permet d'exprimer mes impressions de voyage et d'essayer de faire découvrir une autre actualité