On m'avait toujours parlé des coutumes très présentes en Afrique mais je crois qu'il faut le voir pour le croire.
Déja l'accueil au milieu des vieux et des chefs.
Dans les jours qui ont suivi mon arrivée, j'ai fait le tour du chef de canton, du prefet, du maire, de chef d'autres villages. Celui qui ose dire qu'il ne sait pas qu'une blanche loge à tanlili c'est qu'il ne sort plus depuis longtemps.
Je suis impressionnée par le travail des femmes, elles ne s'arrêtent pas une minute, elles doivent aller au forage, faire à manger, s'occuper des enfants, etc.. j'ai du mal à communiquer avec elles, car elles ne parlent pas francais et avec mes 10 mots en mooré c'est compliqué. Elles aiment rire et bien que leurs vies soient difficiles, elles ne cessent de rire.
Il y a une chose qui me fait sourire c'est le soucis du bien être du blanc. un blanc ne peut jamais etre seul, il faut qu'il soit toujours accompagné. je suis traitée comme une personne très importante et si il y a une réunion je suis toujours avec "l'élite". ca me gênait au début puis j'ai pris l'habitude. tout le monde fait attention à ta santé, à ce que tu manges, à ce que tu bois, à ce que tu fais.
je me demande s'ils se souviennent de la colonisation, c'est comme si tout ça avait disparu.
mardi 29 janvier 2008
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